Dans les zones à forte présence de perturbateurs endocriniens, certaines tumeurs sont plus fréquentes. Les données ne sont pas encore définitives, mais le risque accru est presque certain
Perturbateurs endocriniens et cancer : que sait-on ? Au cours des cinquante dernières années, les pays industrialisés ont assisté à une augmentation du diagnostic des tumeurs malignes du sein, de la prostate, des testicules, des ovaires et de la thyroïde. Bien que de multiples facteurs aient pu contribuer à cette tendance, Cliquez ici la rapidité avec laquelle l'augmentation s'est produite renforce l'hypothèse qu'elle est déterminée par l'exposition à des polluants environnementaux, dont certains sont capables d'interférer avec le système endocrinien. Ainsi s'ouvre, en page 176 de la cinquième édition du Studio Sentieri, l'étude consacrée aux perturbateurs endocriniens comme possible facteur de risque oncologique.
Cinq pages qui photographient l'évolution de quatre tumeurs différentes (thyroïde, sein, prostate et testicule) en relation avec la présence de certaines substances qui « peuvent altérer les fonctions des glandes endocrines, provoquant des effets néfastes sur la santé d'un organisme intact ou de ses descendance », telle que définie par l'Organisation mondiale de la santé. Et qui, sans aboutir à des conclusions définitives, ouvrent à l'hypothèse d'un lien de causalité qui n'est pas encore couché sur le papier.
Les épidémiologistes ont commencé par collecter deux catégories de données
: l'incidence des tumeurs sur la période comprise entre 1996 et 2005 (détectables dans les sites couverts par les Registres) et la présence dans l'atmosphère et dans les aliments de substances aux propriétés perturbatrices endocriniennes.
Il a ainsi été possible d'arriver à une analyse limitée à 14 des 45 sites d'intérêt national
(Sin) considérés tout au long de l'étude, ceux pour lesquels les deux informations étaient disponibles. C'est-à-dire: le bassin inférieur de la rivière Chienti, la ville de Brescia, la municipalité de Fidenza, la côte de Domizio Flegreo et l'Agro Aversano, la lagune de
Marano et Grado, les lacs de Mantoue, les municipalités de Milazzo, Porto Torres et Priolo , la région de Sassuolo-Scandiano (comprenant six communes), Tarente, Terni Papigno, Trente Nord et Venise-Porto Marghera. Dans 12 de ces zones, précise le rapport, “une augmentation de l'incidence d'une ou plusieurs tumeurs à l'étude a été observée”. Les résultats les plus significatifs concernaient le cancer du sein (8 sites), le cancer de la prostate, le cancer de la thyroïde (4 sites) et le cancer des testicules (2 sites). Les sites où le plus grand nombre d'excès de nouveaux cas de cancer ont été observés sont Brescia Caffaro, Porto Torres, Tarente (significatif pour trois cancers), le bassin de Chienti et les lacs de Mantoue (significatif pour deux cancers).
Les perturbateurs endocriniens constituent un groupe hétérogène de substances
On parle principalement de pesticides, de métaux lourds, de produits de combustion, de synthèse industrielle ou de substances naturelles (phytoestrogènes) qui agissent en remplaçant une hormone, en bloquant ses récepteurs ou en altérant sa synthèse et son transport. Leur éventuelle implication dans les mécanismes sous-jacents à l'apparition du cancer n'est pas irréaliste : en effet.
Plus d'un tiers des cancers du sein et de la prostate sont alimentés par des hormones
des œstrogènes et de la testostérone – déclare Annamaria Colao, responsable du domaine complexe d'endocrinologie de l'Université Federico II de Naples -. De plus, la thyroïde et le testicule sont, en fait, deux glandes endocrines.
Il est donc plus que probable que ces substances, se comportant comme des hormones, jouent un rôle dans le développement de certaines tumeurs touchant ces organes”. est très difficile. Pour plusieurs raisons. Les cancers sont des maladies complexes, dont l'origine peut rarement être attribuée à une cause unique. Il existe en fait au moins deux autres facteurs “confondants” possibles : la combinaison de différentes substances et l'impact de Quant au premier point, les résultats de certaines études menées sur des modèles animaux nous amènent à affirmer qu'”en exposant un organe à un mélange de perturbateurs endocriniens, le risque de développer un cancer augmente”. un front plus large.
Dans de nombreuses zones considérées dans l'étude, la population vit dans des conditions socio-économiques défavorisées – poursuit l'expert -. Celles-ci conduisent à une méconnaissance de la prévention, à l'adoption de modes de vie malsains et à une mauvaise observance du dépistage du cancer. Face à un tel scénario, il n'est pas aisé de reconnaître le principal déterminant du risque de cancer”.
- Galerie plein écranComment réduire l'exposition aux perturbateurs endocriniens ? Comme le perturbateurs endocriniens
- Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui altèrent le fonctionnement hormonal. Ils sont présents, par exemple, dans les emballages, les peintures et les cosmétiques.
Certains perturbateurs endocriniens sont asso
Dans les zones à forte présence de perturbateurs endocriniens, certaines tumeurs sont plus fréquentes. Les données ne sont pas encore définitives, mais le risque accru est presque certain
Perturbateurs endocriniens et cancer : que sait-on ?
conclusions définitives, ouvrent à l'hypothèse d'un lien de causalité qui n'est pas encore couché sur le papier.
Les épidémiologistes ont commencé par collecter deux catégories de données
: l'incidence des tumeurs sur la période comprise entre 1996 et 2005 (détectables dans les sites couverts par les Registres) et la présence dans l'atmosphère et dans les aliments de substances aux propriétés perturbatrices endocriniennes. Il a ainsi été possible d'arriver à une analyse limitée à 14 des 45 sites d'intérêt national (Sin) considérés tout au long de l'étude, ceux pour lesquels les deux informations étaient disponibles.
C'est-à-dire: le bassin inférieur de la rivière Chienti
la ville de Brescia, la municipalité de Fidenza, la côte de Domizio Flegreo et l'Agro Aversano, la lagune de Marano et Grado, les lacs de Mantoue, les municipalités de Milazzo, Porto Torres et Priolo , la région de Sassuolo-Scandiano (comprenant six communes), Tarente, Terni Papigno, Trente Nord et Venise-Porto Marghera. Dans 12 de ces zones, précise le rapport, “une augmentation de l'incidence d'une ou plusieurs tumeurs à l'étude a été observée”.
Les résultats les plus significatifs concernaient le cancer du sein (8 sites), le cancer de la prostate, le cancer de la thyroïde (4 sites) et le cancer des testicules (2 sites). Les sites où le plus grand nombre d'excès de nouveaux cas de cancer ont été observés sont Brescia Caffaro, Porto Torres, Tarente (significatif pour trois cancers), le bassin de Chienti et les lacs de Mantoue (significatif pour deux cancers).
Les perturbateurs endocriniens constituent un groupe hétérogène de substances. On parle principalement de pesticides, de métaux lourds, de produits de combustion, de synthèse industrielle ou de substances naturelles (phytoestrogènes) qui agissent en remplaçant une hormone, en bloquant ses récepteurs ou en altérant sa synthèse et son transport.
Leur éventuelle implication dans les mécanismes sous-jacents à l'apparition du cancer n'est pas irréaliste : en effet.
Quant au premier point, les résultats de certaines études menées sur des modèles animaux nous amènent à affirmer qu'”en exposant un organe à un mélange de perturbateurs endocriniens, le risque de développer un cancer augmente”. un front plus large. “Dans de nombreuses zones considérées dans l'étude, la population vit dans des conditions socio-économiques défavorisées – poursuit l'expert -.
Celles-ci conduisent à une méconnaissance de la prévention, à l'adoption de modes de vie malsains et à une mauvaise observance du dépistage du cancer. Face à un tel scénario, il n'est pas aisé de reconnaître le principal déterminant du risque de cancer”.
Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui altèrent le fonctionnement hormonal. Ils sont présents, par exemple, dans les emballages, les peintures et les cosmétiques. Certains perturbateurs endocriniens sont asso